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Comment honorer la mémoire d’un défunt en islam ?

Des dattiers

Honorer un défunt en islam, lui sera bénéfique dans l’au-delà. Que pouvez vous faire ? Nous vous expliquons :

Le défunt peut bénéficier des œuvres d’autrui à plusieurs niveaux :

Premièrement : l’invocation d’un croyant en sa faveur, dès lors que celle-ci remplit les conditions nécessaires à son acceptation.

« Et ceux qui sont venus après eux disent : « Ô Seigneur ! Accorde-nous Ton pardon, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi, et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur contre ceux qui ont cru. Ô Seigneur ! Tu es certes Compatissant et Très Miséricordieux ». »

Quant aux hadiths à ce sujet, ils sont très nombreux. Cela apparaît par ailleurs dans les invocations du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) en faveur des morts. Ce sont des invocations qu’il a recommandées à sa communauté en disant :

« L’invocation du croyant en faveur de son frère, en son absence, est exaucée. Un ange qui lui est assigné se tient auprès de lui et dit, chaque fois qu’il invoque [Allah] pour le bien de son frère : « Âmîn. Et à toi de même ». »
[Muslim]

Deuxièmement : l’acquittement, par le tuteur du défunt, d’un jeûne qu’il avait fait vœu d’accomplir. Plusieurs hadiths existent en effet à ce sujet :

Ibn cAbbâs rapporte qu’« une femme prit le bateau et fit à Allah le vœu de jeûner un mois si celuici la ramenait indemne sur la terre ferme. Allah la sauva donc, mais elle ne jeûna pas jusqu’à sa mort.L’une de ses proches [sa soeur ou sa fille] se présenta alors au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) etlui évoqua ce cas. Celui-ci lui dit alors : [« T’acquitterais-tu de sa dette si elle était endettée ? » Elle dit :« Oui. » Le Prophète reprit : « La dette envers Allah mérite plus encore de l’être.] Acquitte-t’en [donc][pour ta mère] ». » [Abû Dâwud]Ibn cAbbâs rapporte également que « Sacd Ibn cUbâdah consulta le Messager d’Allah au sujet desa mère qui était décédée et qui était redevable d’un jeûne qu’elle avait fait vœu d’accomplir. LeProphète (salallahu ‘alayhi wasalam) lui dit alors : « Acquitte-t’en pour elle ». » [Al-Bukhârî etMuslim]

Ces hadiths indiquent donc clairement la légitimité de l’acquittement, par le tuteur d’un défunt, d’un jeûne que ce dernier avait fait vœu d’accomplir (Sawm An-Nadhr). Toutefois, le premier de ces hadiths apporte, de par son caractère général, un élément supplémentaire qui est la possibilité de s’acquitter du jeûne obligatoire qu’un mort n’aurait pas accompli. C’est aussi la position d’Ibn Hazm et celle d’autres savants. Abû Dâwûd l’a mentionné dans son ouvrage intitulé Al-Masâ’il (p.96) :

« J’ai entendu Ahmad Ibn Hanbal dire : « On ne jeûne à la place d’un mort que dans le cas d’un jeûne que celui-ci avait fait vœu d’accomplir ». »

Troisièmement : l’acquittement de ses dettes par son tuteur ou toute autre personne. De nombreux hadiths, existent en effet à ce sujet.

En effet, avant toute chose, il est primordial, pour honorer un défunt en islam, d’acquitter ses dettes au plus vite.

D’après Samoura Ibn Joundoub (qu’Allah l’agrée) : Nous étions avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dans une cérémonie funéraire lorsqu’il a dit: « Y a t-il ici quelqu’un de Bani untel ? » et il répéta cela à trois reprises.
Alors un homme s’est levé et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Qu’est ce qui t’a empêché de me répondre les deux premières fois ? Certes je ne t’ai appelé que pour un bien.
Untel est mort et est empêché par sa dette de rentrer au paradis ».
Samoura (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai certes vu cet homme s’acquitter des dettes du défunt jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne qui demande quelque chose.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3341 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

Quatrièmement : les œuvres pieuses accomplies par un enfant vertueux ; les parents reçoivent la même récompense que lui, sans que la sienne s’amoindrisse. En effet, l’enfant est le fruit des efforts de ses parents. Or, le Coran nous dit :

Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a insisté surle fait que :

« la meilleure des choses qu’un être peut consommer est ce qui provient de ce qu’il a acquis. Et certes l’enfant fait partie de ce qu’il a acquis.» [Abû Dâwud]

Cela est également appuyé par certains hadiths spécifiques que nous mentionnerons ici. Il ont été cités au sujet du bénéfice que les parents tirent des œuvres de leur enfant comme les aumônes, le jeûne, l’affranchissement d’esclaves ou autres actes de ce type.

  • Ibn cAbbâs rapporte : « La mère de Sacd Ibn cUbâdah – le frère des Banû Sâcidah – décéda en son absence. Il dit alors : « Ô Messager d’Allah ! Ma mère est morte en mon absence. Tirerait-elle profit d’une aumône que je ferais pour elle ? » Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) répondit : « Oui. » Ildit alors : Sois donc témoin que je donne mon jardin d’arbres fruitiers en aumône pour elle ». » [AlBukhârî et Muslim]
  • Abû Hurayrah rapporte « qu’un homme dit au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Mon père est décédé. Il a laissé des biens mais n’a pas écrit de testament. Que je fasse pour lui une aumône expierait il cela ? » Il dit : « Oui ». » [Muslim]
  • cAbdullah Ibn cAmr rapporte « qu’Al-cÂss Ibn Wâ’il As-Sahmî demanda dans son testament quel’on affranchisse en son nom cent esclaves. Son fils Hishâm en affranchit alors cinquante. Son autre fils, cAmr, voulut affranchir les cinquante restants mais se dit : « Pas avant d’avoir interrogé le Messager d’Allah. » Il se présenta donc à ce dernier et lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Mon père ademandé dans son testament que soient affranchis cent esclaves. Hishâm en a affranchi cinquante, il enreste donc cinquante. Puis-je les affranchir pour lui ? » Le Prophète (salallahu ‘alayhiwasalam) répondit alors : « S’il était musulman, tout affranchissement, aumône ou pèlerinage que vous accomplirez pour lui, lui parviendra certainement. » (Et dans une autre version) : « S’il a reconnu l’unicité d’Allah, il tirera certes profit du jeûne et des aumônes que tu accompliras pour lui ». » [AbûDâwud]

Cinquièmement : les résultats bénéfiques [des œuvres] et les aumônes dont la récompense continue [après la mort du donateur] (Sadaqah Jâriyah) qu’il laisse derrière lui, conformément à la parole d’Allah :

Pour honorer un défunt en islam, il y a des aumône que nous pouvons faire.

«…et Nous écrivons ce qu’ils ont fait [pour l’au-delà] et les résultats de leurs œuvres … » [Yâ-Sîn : 12]

Plusieurs hadiths ont également été mentionnés à ce sujet : celui d’Abû Hurayrah selon qui le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit: « Lorsque l’être humain décède, son œuvre s’interrompt à l’exception de trois [choses] : une aumône continue (ou perpétuelle), une science dont les gens tirent profit, ou un enfant vertueux qui invoque Allah en sa faveur. » [Muslim]

Ce hadith indique que la procuration (An-Niyâbah) ne s’applique pas au niveau du jeûne, de la prière et de tous les actes du corps allant dans ce sens. Il pourrait même servir d’argument en faveur de ceux qui soutiennent que le pèlerinage accompli pour un défunt est en réalité compté pour celui qui l’a accompli et que seules l’invocation et la récompense de l’argent que le défunt a éventuellement dépensé à cet effet lui parviennent.

Nous espérons que cet article vous aura permit d’en savoir plus sur les façons d’honorer un défunt en islam

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